Sortie de fin d’année à Marolles (Loire-et-Cher)
14 juin 2014
Treize membres de l’association étaient réunis dès 7h30 ce samedi 14 juin 2014 pour la sortie de fin d’année. Au programme de la journée :
- découverte de la réserve naturelle Grand-Pierre et de Vitain à Marolles (quelques kilomètres au nord de Blois)
- espoir d’observation de castors à Blois sur la Loire.
Découverte de la réserve naturelle de Marolles
Créée par décret ministériel en 1979 pour son intérêt écologique et archéologique, la réserve s’étend sur un territoire de près de 300 hectares. La réserve présente une large variété de biotopes due à la confluence d’une vallée sèche et de la vallée de la Cisse. On y rencontre pelouses calcicoles, bois de chênes pubescents, de buis, forêt fraîche, marais et bord de rivière qui contraste avec les cultures du plateau voisin de la Petite Beauce. Cette diversité entraine une grande richesse floristique et faunistique avec près de 3000 taxons (animaux et végétaux confondus) recensés sur son emprise.
Pour en savoir plus sur la réserve, son histoire, ses plans de terrain et les activités de la maison de la réserve, vous pouvez suivre le lien suivant.
http://www.cdpne.org/reserve.html
Concernant la flore, trois sortes d’orchidées ont été rencontrées:
-platanthère
-ophrys abeille
-orchis bouc
On note également la présence de nombreuses orobanches, en particulier dans une station de plusieurs dizaines de mètres carrés où ces plantes parasites, dépourvues de chlorophylle, poussaient densément.
Concernant la faune, il était trop tôt pour croiser les occupants du village de blaireaux, dont on voit ici une coulée d’accès; il était trop tard pour cette perdrix dont seules les plumes éparses attestent du passage sur Terre;
mais nous nous sommes arrivés juste au bon moment pour ce chevreuil.
Les conditions étaient plus favorables à l’observation d’araignées parmi lesquelles on notera :
- un couple de tétragnathes sur les bords de la Cisse (femelle à gauche, mâle à droite reconnaissable à ses pédipalpes);
- une araignée crabe (misumena vatia) dans une prairie sèche;
- une épeire de velours sur un chardon penché
- une pisaure admirable très maternelle qui veille sur sa progéniture
- une autre araignée crabe (synaema globosum) qui mange un syrphe
Signalons enfin un ascalaphe soufré, espèce pas si courante à ces latitudes. Attention, malgré ses faux airs de papillon, il ne s’agit pas d’un lépidoptère mais d’un névroptère.
Observation des castors à Blois
En soirée, nous sommes avons rejoint les bords de Loire à Blois pour tenter d’y observer les castors. Ces derniers ne sortent en effet de leur abri qu’en fin de journéé pour se nourrir d’écorces d’arbres de bord d’eau (saules principalement).
Les traces de leur activité visibles sur cette photo permettent de savoir où les chercher. Malgré cela, seuls deux castors ont pu être observés nageant dans la Loire mais aucun n’a pris pied sur la berge pour se nourrir.
Pour distinguer les castors des ragondins, également présents ce soir-là, il convient de regarder leur ligne de flottaison: seule la tête émerge nettement chez les castors alors que tête et corps sont visibles chez le ragondin.
Nous quittons les lieux au crépuscule pour un retour à la Norville vers 23h15.