Accouplements d’insectes

Plusieurs pages de notre site sont consacrées à nos photographies d’accouplements d’insectes. Elles sont regroupées par ordres d’insectes pour les ordres les mieux représentés. Cette page en donne un aperçu et consigne les photos des ordres moins souvent surpris dans leur acte reproducteur.

Pour des informations plus complètes et détaillées, vous pouvez consultez ces très bonnes pages sur la reproduction des insectes. Nous vous recommandons également cet intéressant article en 2 parties (1ère partie, 2ème partie).

Accouplements d’insectes : Odonates

On trouve chez les odonates, ordre des libellules et des demoiselles, certaines des postures d’accouplement les plus acrobatiques et les plus spectaculaires.

Une page spéciale leur est consacrée que vous pourrez atteindre en suivant ce lien ‘accouplements d’odonates‘ . 

Accouplements d’insectes : Coléoptères

Les coléoptères sont l’ordre d’insectes le plus facile à observer et à photographier. Ils se postent souvent bien en évidence et ne sont généralement pas farouches. 

La copulation de plusieurs espèces en est illustrée sur la page ‘accouplements de coléoptères‘.

Accouplements d’insectes : Hémiptères

Les hémiptères sont un ordre d’insectes piqueurs-suceurs auquel appartiennent par exemple les punaises. La page ‘accouplements d’hémiptères‘ illustre leur reproduction sexuée.

Accouplements d’insectes : Diptères

Mouches, moustiques et autres tipules n’ont que deux ailes (plutôt que deux paires chez la plupart des insectes), c’est ce qui les classe dans l’ordre des diptères.

Retrouvez la page consacrée aux diptères en suivant ce lien ‘accouplements de diptères‘.

Accouplements d’insectes : Mécoptères

L’ordre des mécoptères est représenté ici par le genre panorpe dont les espèces sont communément désignées comme mouches-scorpions en raison du curieux appendice au bout de l’abdomen des mâles.

Malgré son aspect inquiétant, cet organe est sans danger et n’est utilisé que pour l’accouplement. Les mouches-scorpions sont inoffensives pour l’homme et se nourrissent d’insectes morts ou affaiblis.

L’accouplement est précédé d’un rituel nuptial: le mâle produit une goutelette (visible sur l’image de droite ci-dessus) émettrice de phéromones destinées à attirer la femelle. Cette goutte à forte teneur en protéines est ensuite offerte à la femelle. Par ailleurs, les mâles pratiquent également le don nuptial : ils conditionnent une proie (voir photo ci-dessus) auprès de laquelle ils attendent une femelle consentante à qui l’offrir.

Pour la copulation proprement dite, les panorpes adoptent une posture originale. Ils se placent côte à côte, entortillent leurs abdomens et l’extrêmité de celui de la femelle vient s’adapter sur le “dard de scorpion” du mâle (plus ou moins visible sur l’image centrale ci-dessus).

Accouplements d’insectes : Hyménoptères

Les hyménoptères les plus connus sont les abeilles, guêpes et fourmis… mais il en existe bien d’autres.

Comme chez les diptères, différentes postures d’accouplement se rencontrent chez les hyménoptères. Pour ces tenthrèdes, sortes de guêpes phytophages, la copulation a lieu dos à dos; pour d’autres espèces de tenthrèdes, le mâle sera classiquement posé sur le dos de la femelle.

Chez ces fourmis photographiées à la mi-août dans le Massif central, une foule d’individus ailés mâles et femelles se rassemble pour s’accoupler. Celles-ci sont revenues deux jours successifs au même endroit en fin d’après-midi. Leur forte densité mène à de nombreux accouplement mais également à des combats pour l’accès à un partenaire.

L’accouplement plutôt agité de ces bourdons des pierres (bombus lapidarius) les positionne selon une forme caractéristique de S. La femelle, nettement plus grosse, traîne le mâle derrière elle.

Accouplements d’insectes : Lépidoptères

Les lépidoptères sont l’ordre des papillons.

Pour leur accouplement, ces papillons se placent également dos à dos. Il s’agit de cartes géographiques (araschnia levana) dans leur tenue estivale. Outre la nette dissemblance entre les 2 faces des ailes, visible ici, ces papillons présentent un aspect très variable selon la saison.

Dérangés lors de leur copulation, ces tabacs d’Espagne (argynnis paphia) parviennent à s’enfuir sans même s’interrompre. Pour cela, l’un des deux assure le vol tandis que l’autre se laisse pendre sans aucun mouvement.

Il en est allé de même de ces soucis : ils ont fini par s’envoler, l’un battant des ailes et transportant l’autre inerte. Cette espèce, colias crocea pour les intimes, se rencontre en France mais ceux-ci ont été photographiés sur l’île de Madère où, profitant de la douceur du climat, ils s’accouplaient dès la mi-février.

Ces papillons Odezia atrata, tout noirs sauf au bout des ailes, ont naturellement reçu pour nom vernaculaire celui de ramoneur (mais également tanagre du cerfeuil). Il semblerait que l’espèce ne soit pas présente dans le Val d’Orge, les clichés ci-contre ont été pris dans le Jura.

Le nom latin du demi-deuil  (Melanargia galathea) évoque la juxtaposition du blanc et du noir sur la face supérieure des ailes. Le revers, visible ici, permet de distinguer le mâle blanc et noir (à gauche) de la femelle aux motifs blancs et bruns (à droite).

Accouplements d’insectes : Orthoptères

Les orthoptères sont l’ordre des sauterelles, grillons, criquets…

Cette espèce de criquet, très colorée, est la miramelle pyrénéenne  (Cophopodisma pyrenaea).  Elle a été rencontrée dans les Pyrénées mais n’aurait pu l’être ailleurs puisqu’il s’agit d’une espèce endémique de cette chaîne de montagnes où elle occupe des milieux secs et ensoleillés au-dessus de 1500m d’altitude.