21-05-2016 Nuit en hamac dans la forêt

Bravant les risques d’orage en ce samedi 21 mai 2016, seuls 8 participants s’enfoncent dans la forêt de Cheptainville sur plus du double d’inscrits. Malgré un rendez-vous vers 19h, ce n’est que vers 20h15 que la petite troupe est au complet et se met en route depuis l’église de Cheptainville. Le site de bivouac choisi par Daniel est atteint après un peu plus d’un kilomètre de marche avec nos couchages, nos dîners et petits déjeuners.

Première étape de l’installation : la mise en place des hamacs. Choix des arbres de support (suffisamment robustes, suffisamment écartés mais pas trop), essais d’amarrages (noeuds résistants mais simples à défaire, hauteur et tension de cordage adaptées pour un couchage confortable). Vient ensuite la seconde étape : la protection contre les intempéries. Il s’agit cette fois de tendre des bâches au-dessus des hamacs pour les mettre à l’abri de la pluie. Les 45m de cordelettes se dévident petit à petit, au fur et à mesure que le camp se consolide. Vers 21h45, alors que le jour commence à décliner, le bivouac est enfin en place. Il est temps de sortir les repas du sac ! Quelques gouttes de pluie font leur apparition mais pas assez pour troubler la sérénité de ce repas partagé.

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Il fait nuit noire quand chacun regagne son hamac et se faufile dans son sac de couchage. Le premier quart d’heure est mouvementé: les fils de 2 des hamacs sont restés torsadés lors de l’amarrage. Petit à petit, mouvement après mouvement, la toile se dérobe et se redresse… jusqu’à la chute de l’un des occupants! Analyse de l’erreur, résolution du problème, tous peuvent enfin se réinstaller pour la nuit. Le silence tombe sur le campement, égayé par le hululement de la chouette hulotte, les cris stridents de l’effraie et les bruissements de pas d’un quadrupède de passage.

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Vers 1h30 du matin, l’orage annoncé éclate enfin. “Allez, debout, on lève le camp !”… Daniel décide du repli. Les bâches ont été bien installées, elles nous permettent de remballer hamac et sac de couchage au sec. Bien sûr, c’est avec le décrochage des bâches que s’achève le démontage du bivouac. Dès lors, plus d’abri… Heureusement, la pluie d’abord battante a nettement faibli. Le chemin de retour s’est transformé en ruisseau boueux et les chaussures finiront dans un triste état. A 2h15, chacun a rejoint le parking, il est encore temps de rentrer chez soi pour finir sa nuit dans des draps secs…